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C'est en 2001 que Jean-Claude m'a invité à Angers, j'étais alors jeune
docteur, très vite nous avons collaboré. En fait, dès mon arrivée à la
gare nous avons commencé à discuter de ce qui allait devenir notre premier
article commun. J'ai alors apprécié l'enthousiasme et l'incroyable
disponibilité de Jean-Claude, toujours prêt à se libérer pour donner de
son temps pour ses doctorants, les postdocs et les jeunes collègues.
Disponibilité dont j'ai pleinement bénéficié et abusé au cours d'une année
comme postdoctorant au sein du LAREMA.
Je garde d'excellents souvenirs de ce séjour Angevin, des séminaires
communs avec les Topologues Nantais, de longues après-midis et débuts de
soirées à discuter mathématiques avec Jean-Claude, à plancher sur les
questions de Luc Menichi ou à décortiquer les articles du groupe de
travail tout ceci en profitant de la bonne humeur qui règne parmi le
groupe de topologie.
Comme collaborateur, Jean-Claude est très soucieux de la rigueur et de la
qualité de la rédaction. Il est aussi très efficace et est capable de
modifier un texte très vite, j'en suis d'ailleurs toujours surpris et
admiratif.
J'aimerai aussi remercier Jean-Claude pour son soutien permanent et
chaleureux ainsi que pour ses précieux conseils.
Cette année passée à Angers a été déterminante pour ma carrière et je lui dois beaucoup.
David Chataur
Ma première rencontre avec Jean-Claude a eu lieu en juin 1988,
lorsque j'étais encore doctorante. Yves Félix et Jean-Claude avait
eu la gentillesse de m'inviter à Lille, pour faire un exposé au sujet
de la preuve que je venais de trouver de la conjecture de Ganea dans
le cas rationnel. J'étais toute impressionnée de rencontrer ce
monsieur dont j'avais lu et étudié tant d'articles, surtout lorsqu'il
s'est avéré être aussi gentil et accueillant.
A l'invitation de Jean-Claude, je suis retournée à Lille pour un mois
sur un poste rose CNRS en mars 1989. J'ai énormément profité de ce
mois-là, pour apprendre beaucoup de mathématiques - et à parler
français plus ou moins convenablement! C'était aussi le début de ma
collaboration avec Nicolas Dupont, qui a joué un rôle important dans
ma vie mathématique pendant plusieurs années. J'ai toujours
beaucoup apprécié de me sentir tant la bienvenue à Lille.
J'ai fait encore un long séjour à Lille en mars 1992, essentiellement
pour travailler avec Nicolas. Lors de cette visite, en parlant de la
fibration lacets libres, Jean-Claude a mentionné que la
caractéristique cruciale de de cette fibration était qu'elle
possédait une section. Cette remarque a résonné dans mon esprit
pendant des années après et a eu un effet profond sur mon travail.
J'aimerais remercier Jean-Claude chaleureusement pour son soutien et
accueil lorsque j'étais débutante. Grâce en grande partie à lui,
l'américaine que je suis s'est vite sentie à l'aise en France.
Kathryn Hess
Ma rencontre avec Jean-Claude Thomas date du début de l'année 1992; à l'époque, j'étudiais pour ma thèse de doctorat à l'Université
d'Oxford. Au cours de mes recherches j'avais commencé à étudier les oeuvres de Félix, Halperin et Thomas et, par conséquent, j'avais assisté à un des colloques de l'école d'homotopie rationnelle, à Louvain-la-Neuve. C'est à ce colloque que j'ai fait la connaissance de Jean-Claude et d'une partie des topologues algébristes de France;
c'est, d'ailleurs, la première fois que j'ai rencontré Kathryn Hess.
Par la suite, Jean-Claude m'avait invité à passer l'année académique 1992-93 à Lille; visite qui s'est prolongée. Je garde un vif souvenir de ce séjour et surtout de l'accueil de Jean-Claude, dans tous les sens du terme, car c'est lui qui est venu me chercher à la Gare Lille-Flandres et qui avait organisé mon hébergement. De même, l'enthousiasme scientifique et la disponibilité de Jean-Claude m'ont marqué l'esprit; j'espère que son épouse m'a pardonné pour les occasions où Jean-Claude rentrait très tard après avoir discuté longuement avec moi.
Je suis d'autant plus reconnaissant à Jean-Claude pour sa direction scientifique, qui était très réelle, qu'elle était officieuse. Je suis très content d'avoir cette possibilité de lui témoigner ma reconnaissance ici. Je serais heureux si j'arrivais à transmettre ce même enthousiasme à la nouvelle génération.
Si je me trouve actuellement en poste en France, c'est en grande partie grâce à l'enthousiasme et à l'encouragement de Jean-Claude. Depuis ma thèse, je me suis intéressé à d'autres domaines des mathématiques, toujours plus ou moins en relation avec la topologie algébrique; je serais ravi si nos recherches mathématiques arrivaient à se croiser de nouveau.
Geoffrey Powell